Référence complète :
Marie-Hélène Constant, Martine-Emmanuelle Lapointe et Rachel Nadon (dir.), Esquives d’une mort annoncée. Lectures et récits de la littérature québécoise contemporaine, Québec, Codicille éditeur (« Prégnance »), 2017, https://doi.org/10.34847/nkl.48cd2l1p
ISBN : 978-2-924446-03-4
ISBN pdf : 978-2-924446-04-1
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Les discours sur la « mort » présumée de la littérature ont été abondamment commentés dans les études culturelles françaises et nord-américaines. Revêtent-ils, dans le paysage littéraire québécois contemporain, un caractère singulier ?
Les articles réunis dans cet ouvrage interrogent le thème de la prétendue négativité de la littérature québécoise à l’aune de mouvances esthétiques et idéologiques récentes, qu’il s’agisse du retour du politique dans les revues culturelles (Liberté nouvelle mouture, Nouveau Projet, Spirale), de la création d’espaces de réflexion et de création dans les médias socionumériques et de la fondation de nouvelles maisons d’édition et de collections d’essais.
Une observation s’impose : devant l’annonce répétée de l’essoufflement et de la mort de la littérature québécoise, force est de reconnaître que les universitaires invitées et invités refusent d’enterrer celle-ci, et d’aucuns semblent lui préférer l’écriture sans cesse renouvelée de son épitaphe et l’exploration dynamique de ses possibilités critiques et créatrices.
Marie-Hélène Constant, Alice Daigle-Roy, Hervé Guay, Martine-Emmanuelle Lapointe, Jonathan Livernois, Thomas Mainguy, Rachel Nadon, Élisabeth Nardout-Lafarge, Pierre Nepveu et Jérémi Perrault.