Logo Codicille

Le roman français de l’extrême contemporain. Écritures, engagements, énonciations

Barbara Havercroft, Pascal Michelucci et Pascal Riendeau (dir.)

couverture de l'ouvrage Le roman français de l’extrême contemporain. Écritures, engagements, énonciations

Référence complète :

Barbara Havercroft, Pascal Michelucci et Pascal Riendeau (dir.), Le roman français de l’extrême contemporain. Écritures, engagements, énonciations, Québec, Éditions Nota bene (« Contemporanéités »), 2010, https://doi.org/10.34847/nkl.7e9e66nw

ISBN : 978-2-89518-342-6

Télécharger l’ouvrage (pdf)

Obtenir l’ouvrage (papier)

Licence Creative Commons

La version numérique de cet ouvrage est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.

Le roman français de l’extrême contemporain. Écritures, engagements, énonciations


Barbara Havercroft, Pascal Michelucci et Pascal Riendeau (dir.)

Peut-on encore parler du roman français au singulier aujourd’hui ? Une recherche attentive sur les esthétiques principales ou singulières du roman dit de l’extrême contemporain permet de constater qu’aucune école ou aucun groupe ne domine l’univers romanesque, et qu’aucun mouvement n’impose profondément sa marque sur la scène littéraire. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne reste que des œuvres disparates et qu’il soit impossible d’organiser une cohérence en arrêtant des corpus. Dans de tels cas, c’est moins chercher du côté d’un projet romanesque bien circonscrit que du côté de certaines pratiques transversales. Dans cet ouvrage collectif, le point de départ ne consiste pas à se demander si le roman conserve une pertinence en tant que témoin privilégié de la littérature aujourd’hui – cela semble relever de l’évidence –, mais plutôt à identifier ce qui lui confère cette légitimité.

Cet ouvrage vise aussi à appréhender la notion de contemporanéité à partir de la littérature, du roman. Plus globalement, sans tenter d’offrir un vaste panorama du roman français d’aujourd’hui, son objectif consiste à mieux saisir la pertinence du roman grâce à un ensemble d’études conçues à partir d’axes précis (les idées, le réel, le jeu, le soi) sur les possibles du roman, qu’il adopte une forme fragmentée ou théâtralisée, qu’il préconise un savant collage ou un métadiscours narrativisé, qu’il puise abondamment dans l’autobiographie ou l’essai. Le postulat au fondement de cet ouvrage défend l’idée qu’il existe des romans français importants ou singuliers à notre époque et que nous devons les découvrir et mieux les comprendre.

Auteurs, autrices

René Audet, Yves Baudelle, Bruno Blanckeman, Florence de Chalonge, Jean-Michel Devésa, Robert Dion, Catherine Douzou, Valérie Dusaillant-Fernandes, Frances Fortier, Bertrand Gervais, Barbara Havercroft, Liesbeth Korthals Altes, Andrée Mercier, Pascal Michelucci, Warren Motte, Élisabeth Nardout-Lafarge, Joëlle Papillon, Pascal Riendeau, Catherine Rodgers, Gianfranco Rubino, Gill Rye, Ralph Sarkonak et Dominique Viart.

Table des matières

  • Barbara Havercroft, Pascal Michelucci et Pascal Riendeau, Frontières du roman, limite du romanesque. Introduction, p. 7.

I. L’écriture des idées

  • Florence de Chalonge, La dernière Duras : autour d’un roman de l’entretien, p. 25.
  • Pascal Riendeau, De l’Option paradis au cinquième monde : les hypothèses romanesques de La grande intrigue de François Taillandier, p. 45.
  • Liesbeth Korthals Altes, L’engagement littéraire contemporain – à propos de Daewoo de François Bon et Presque un frère de Tassadit Imache, p. 67.
  • Élisabeth Nardout-Lafarge, « L’hypothèse comme odyssée » : sur La réfutation majeure de Pierre Senges, p. 89.
  • Dominique Viart, La littérature contemporaine et la question du politique, p. 105.

II. L’écriture du jeu

  • Warren Motte, Il était une fois dans l’ouest, p. 127.
  • Bertrand Gervais, Des hypertextes de papier. Le décodeur de Guy Tournaye, p. 147.
  • Gianfranco Rubino, Minimalistes et mouvement : Toussaint et autres, p. 165.
  • René Audet, Raconter ou fabuler la littérature ? Représentation et imaginaire littéraires dans le roman contemporain, p. 183.
  • Joëlle Papillon, Penser la pornographie à la première personne : Marie Nimier ou le je(u) dangereux, p. 203.

III. L’écriture du réel

  • Bruno Blanckeman, Objectif : réel, p. 223.
  • Catherine Douzou, L’histoire en fiction d’auteures, p. 235.
  • Frances Fortier et Andrée Mercier, L’autorité narrative et ses déclinaisons en fiction contemporaine : Cinéma de Tanguy Viel et Fuir de Jean-Philippe Toussaint, p. 255.
  • Jean-Michel Devésa, Le récit français contemporain : entre sexe et « non-sexe », p. 277.

IV. L’écriture de soi

  • Yves Baudelle, Camille Laurens ou le « jeu brillant » de l’écriture de soi, p. 295.
  • Barbara Havercroft, Cette mort-là : l’écriture du deuil chez Camille Laurens, p. 319.
  • Valérie Dusaillant-Fernandes, Revisiter l’évènement traumatique : l’indécidabilité générique dans Le manteau noir de Chantal Chawaf, p. 343.
  • Robert Dion, Le vécu transposé : variations sur le désir d’écrire l’écrivain (Schmidt, Macé), p. 365.
  • Ralph Sarkonak, La présence de l’absence : L’inauguration de la salle des vents de Renaud Camus, p. 383.
  • Catherine Rodgers, Aux limites du moi, des mots et du monde : question d’identité dans Le pays de Marie Darrieussecq, p. 403.
  • Gill Rye, Christine Angot et l’écriture de soi, p. 423.
  • Notices bibliographiques, p. 441.