Référence complète :
Bertrand Gervais, Alice van der Klei et Annie Dulong (dir.), L’imaginaire du 11 septembre 2001. Motifs, figures et fictions, Québec, Éditions Nota bene (« Contemporanéités »), 2014, https://doi.org/10.34847/nkl.ba023ox2
ISBN : 978-2-89518-486-7
La version numérique de cet ouvrage est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.
On s’est beaucoup demandé comment représenter des attentats terroristes, comment rendre cohérents sur un plan narratif des événements imprévisibles, comme un tremblement de terre ou un acte terroriste. Plus de dix ans après les attentats du 11 septembre 2001, comment les arts ont-ils répondu aux événements ? Comment les ont-ils intégrés ou pourquoi n’ont-ils pas réussi à le faire ? Certains ont choisi d’inscrire ces attentats aux limites du récit, les identifiants d’entrée de jeu ou à la fin d’un parcours ; d’autres ont préféré en faire une présence constante ou un arrière-plan indépassable. Dans les analyses réunies dans cet ouvrage, le 11 septembre 2001 pose, comme tous les événements marquants de l’Histoire, la question des possibilités et des limites de la représentation.
Le présent ouvrage constitue un état des lieux. Où en sont la fiction, la musique, le cinéma, les arts visuels une décennie après les attentats ? Au-delà des œuvres qui constituent le corpus primaire des fictions du 11 septembre 2001, celles de Don DeLillo, de Jonathan Safran Foer et de Colum McCann, quelles œuvres construisent cet imaginaire ? Quelles sont les figures qui se sont formées autour des attentats afin d’en cristalliser le sens ?
Anne-Marie Auger, Vanessa Besand, Julien Bringuier, Simon Brousseau, Annie Dulong, Mathieu Duplay, Julien Fragnon, Bertrand Gervais, Sylvie Mathé, Richard Phelan, Lucie Roy, Thomas Schmidtgall, Gabriel Tremblay-Gaudette, Sophie Vallas et Alice van der Klei.
Construire le corpus du 11 septembre 2001
La figure de l’homme qui tombe
Médiatiser l’événement, témoigner de l’expérience